Pourquoi le grignottage s’intensifie-t’il lorsque l’on est déprimé ?

Le cerveau comporte plusieurs zones ayant des effets différents mais interagissant entre elles. Le noyau accumbens est impliqué dans les mécanismes du plaisir. Il est situé près des centres de la faim et de la satiété. Lorsque ces derniers sont stimulés, par effet de proximité ils nous permettent de ressentir le plaisir qui fait défaut lors d’une petite déprime.
Durant une baisse de moral le cerveau nous incite à rechercher des plaisirs rapides ; la nourriture devient donc un moyen aisé de satisfaction puisque nous vivons dans des pays où l’abondance des aliments découle de la variété des produits et la facilité avec laquelle on se les procure.
Ce plaisir rapide est souvent assuré par des aliments à forte teneur en graisses (plus ou moins saturées) et sucres rapides qui ont tendance à se transformer en surpoids. Ces kilos superflus, sources supplémentaires d’une mauvaise image de soi ou de frustration, entrainant un sentiment de culpabilité et amorcent le début d’un cercle vicieux.

Il est donc important de lutter contre cet état mental en développant d’autres stratégies que le recours compulsif à la nourriture : faire du sport, se ménager des moments pour prendre soin de soi, faire des balades dans un cadre agréable, rencontrer des gens sympathiques, changer ses habitudes, etc.

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