J’ouvre un site supplémentaire dans lequel j’aborde la nutrition sous l’angle de la culture Geek.
Mangas, anime, séries, films ou jeux de société sont autant d’occasions de parler différents sujets liés à l’alimentation.
http://www.dietetgeek.com/
J’ouvre un site supplémentaire dans lequel j’aborde la nutrition sous l’angle de la culture Geek.
Mangas, anime, séries, films ou jeux de société sont autant d’occasions de parler différents sujets liés à l’alimentation.
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Après ma certification de Pilates, je viens de valider le Diplôme Universitaire Sport et Cancer de l’Université de Poitiers.
Un accompagnement complet intègre la nutrition et l’activité physique (adaptée le cas échéant).
L’année qui vient me permettra de continuer de me former avec le DU Longévité et Vieillissement proposé conjointement par la Fac de Médecine de Lille et l’Institut Pasteur.
Qu’est-ce que l’IMC ? Comment le calcule-t-on ? Comment l’interpréter ? Quel est son intérêt et ses limites ? Quelles mesures peuvent le compléter ? C’est à toutes ces questions que cet article va essayer de répondre.
Tout d’abord, l’Indice de Masse Corporel (Body Mass Index, en anglais) ou Indice de Quetelet (nom du statisticien Belge qui en est à l’origine) est calculé en divisant le poids (en kilogramme) par la taille (en mètre) au carrée. Le chiffre ainsi obtenu permet de déterminé notre statut nutritionnel par lecture dans un tableau.
source : Organisation Mondiale de la Santé
Et c’est généralement là que la première confusion se produit… Ce n’est en aucun cas un indice esthétique ou cosmétique qui indiquerait des proportions idéales, il s’agit d’un prédicteur d’augmentations de risques cardiovasculaires.
En théorie, l’IMC optimal pour être en bonne santé est donc compris entre 18.5 et 24.9 et se situerait à 22. Mais l’idéal de minceur et l’image corporelle font que de nombreuses personnes essaient d’être proche de 18.5 voir bien en dessous au risque de compromettre leur santé ou de développer des troubles du comportement alimentaire plus ou moins sévères.
Il faut garder à l’esprit que c’est un indice basé sur des statistiques. Et comme bien souvent les analyses utilisent des moyennes. Le principe de la moyenne c’est qu’il y a des personnes naturellement en dessous ou au dessus. Et cela sans poser aucun problème de santé. Seuls des bilans biologiques permettront de détecter les dénutritions ou les dyslipidémies.
Cet indicateur ne s’attache pas au niveau d’activité physique, ainsi une personne classée en surpoids avec un taux de masse grasse élevé mais sportive sera probablement moins à risque qu’une personne de poids « normal » mais sédentaire.
Comme je l’ai évoqué précédemment, le calcul ne tient pas compte de la composition corporelle de l’individu, ni de sexe ou de son âge. Et c’est un abus de penser qu’un IMC sera forcément un marqueur de masse grasse élevée. Prenez un sportif très entraîné, il peut avoir un IMC élevé tout en ayant une masse grasse faible.
De plus, les catégories de poids ne sont pas adapté pour les enfants (qui ont leur propres courbes de poids), ni pour les personnes âgées, dont l’IMC optimal se situe vers 25 et non plus 22.
Je vais vous faire part d’une anecdote que j’ai vécue lors de mon premier stage hospitalier : un des patients était une personne en surpoids et amputée d’une jambe. Le personnel soignant (non diététicien) se contentait de faire le calcul de l’IMC sans prendre en compte sa jambe manquante, donc le poids en moins. Il n’était pas en surpoids d’après eux, malgré un très fort embonpoint et j’ai du leur montrer les table correctrices…
source : MNA Elderly p 17
Des relevés anthropométriques complémentaires peuvent donc être nécessaires pour mieux évaluer le patient et ne pas s’arrêter à l’IMC.
Certains sont rapides, gratuits et non invasifs : périmètre ombilical, rapport taille/hanches, mesure des plis cutanés, mesure du poignet et permettront un accompagnement plus adapté.
Comme j’espère vous l’avoir montré, je pense qu’il ne faut pas être rigide dans l’interprétation de l’IMC et qu’il faut aussi se rappeler que derrière le chiffre se trouve une personne et un contexte, donc un peu de bienveillance dans l’interprétation ne fera de mal à personne, sans pour autant être complaisant.
Dès que le sujet de la consommation d’alcool est abordé, une belle levée de bouclier a lieu et chacun y va de sa justification.
Dans les faits l’alcool est un élément festif culturel (voir traditionnel) bien ancré en France, c’est aussi une filière agricole et un secteur économique important.
Pour autant, c’est aussi un réel problème de santé public et les recommandations sur le sujet tiennent compte des études sur les différentes pathologies associées. Par exemple, l’alcool est un cancérigène de classe I et 8% des cancers peuvent lui être attribués au moins en partie.
Une méta-analyse sur près de 600 000 personnes publiée dans le Lancet, dont est issue l’infographie ci-dessus, permet de mettre en évidence qu’une consommation dépassant les 100g d’alcool par semaines augmente significativement les probabilités de mortalité.
Mais qu’est-ce que 100g d’alcool représentent vraiment ?
Les doses d’alcool dans les bars sont faites pour apporter 10g d’alcool, ce qui permet d’estimer facilement sa consommation. 100g correspondent donc à 10 verres.
Est-ce que tous les alcools sont vraiment équivalents ?
Une première distinction entre les sources d’alcool peut être réalisée selon leur mode de production : les boissons fermentées (généralement moins de 21% d’alcool) et les distillées (au dessus de 21%).
Il semblerait que les petits doses d’alcool des boissons fermentées soient moins toxiques pour le foie que les petites doses d’alcool distillé. Les fortes doses sont toxiques dans les deux cas.
Une seconde distinction s’opère sur la composition complète de la boisson. En plus de l’alcool, qu’apport-t-elle ? Il est admit que l’apport de sucre augmente l’absorption de l’alcool et son taux dans le sang lorsqu’ils sont ingérés ensemble.
Un cidre bien sucré peut faire plus d’effet qu’une bière avec un degré d’alcool proche.
Quelles sont les recommandations ?
En dehors des états physiologiques (grossesse par exemple) ou des pathologies nécessitant un arrêt complet de la consommation l’alcool, les recommandations pour la population générale sont donc :
Outre les effets de relaxation musculaire, euphorisant et désinhibant qui sont souvent recherchés, il ne faut pas oublier les effets secondaires qui les accompagnent :
Amis sportifs, l’alcool n’est donc pas recommandé en période d’entraînement contrairement aux idées reçues qui circulent dans le milieu.
L’effet stimulant du café et des boissons énergisantes peuvent donner l’impression d’être moins affecté par l’alcool qu’on ne l’est vraiment, donc prudence.
La législation actuelle (2019) en France fixe la limite autorisée du taux d’alcool dans le sang à 0,5 g/L et à 0,2 g/L pour les jeunes conducteurs.
Un autre facteur à prendre en compte lors d’une soirée bien arrosée, est la fatigue : la perte de réflexe (délais, erreurs) lors d’une veille de plus de 17h est équivalente à une alcoolémie de 0.5g/L.
Cet article n’est pas là pour vous dire de ne pas boire, mais pour vous informer des conditions et des raisons de la législation.
Pour votre plaisir, buvez tranquillement, pensez à alterner avec de l’eau pour vous hydrater et ne conduisez pas si vous dépassez le taux d’alcoolémie légal.
Vu la confusion et le brouhaha informationnel qui règne dans le domaine de la nutrition, il est important de savoir faire le tri.
Le numéro ADELI vous y aide.
Selon le site de l’Agence Régionale de Santé :
ADELI signifie Automatisation DEs LIstes.
C’est un système d’information national sur les professionnels relevant du code de la santé publique, du code de l’action sociale et des familles et des personnes autorisées à faire usage du titre de psychologue, d’ostéopathe, de psychothérapeute ou de chiropracteur. Il contient des informations personnelles et professionnelles (état civil – situation professionnelle – activités exercées).
Un numéro ADELI est attribué à tous les praticiens salariés ou libéraux et leur sert de numéro de référence. Le numéro ADELI figure sur la Carte de professionnel de santé (CPS) pour des professionnels relevant du code de la santé publique.
Pour faire simple : si votre praticien n’a pas de numéro ADELI (ou l’équivalent pour les médecins) pour une profession réglementée par le Code de la Santé, alors il ne respecte pas la loi et ne possède pas de diplôme lui permettant de pratiquer dans ce domaine. Ces dispositions légales sont là pour assurer un niveau de qualité et de sécurité dans l’accompagnement des patients et éviter que n’importe qui s’autoproclame compétent.
Par exemple, le BTS diététique représente à peu près 2000h (de 1800 à 2500h en fonction des formations) d’enseignements spécifiques à la nutrition : biochimie, physiologie, physiopathologie, connaissance des aliments, alimentation des différentes catégories de population et les adaptations en fonction des pathologies, des cours de cuisine, de langue et de gestion ; 20 semaines de stage sont obligatoires, dont au moins 10 dans le secteur hospitalier qui donneront lieu à un mémoire traitant des cas de patients.
Maintenant, dites vous qu’un professionnel de santé réellement qualifié n’a aucun problème à valider un des diplômes lui permettant d’exercer en respectant le cadre légal.
Que diriez-vous d’une personne qui se vante de savoir conduire, en citant des expériences où il n’a pas eu d’accidents, mais qui refuse de passer son permis ?
N’hésitez pas à demander le numéro ADELI d’un professionnel de santé (où à le rechercher ici si vous avez un doute).
Et comme il faut appliquer ses propres conseils, voici donc le mien :
Je termine actuellement un Diplôme Universitaire Sport et Cancer à l’université de Poitiers et durant celui-ci nous avons abordé la part relative des différentes causes possibles pour cette pathologie et l’impact des modes de vie.
Bien évidemment la cancérogenèse est un phénomène poly-factoriel mais les habitudes de vie (mauvaise alimentation, sédentarité et manque d’activité physique, forte consommation d’alcool et de cigarettes) représentent quasiment 40% des facteurs de risques.
La pratique d’une activité physique adaptée au type de cancer et un accompagnement diététique approprié durant les traitements permettent de mieux les supporter(fatigues, qualité de vie, etc.) et d’améliorer le pronostic.
De plus, une bonne hygiène de vie (alimentaire et une pratique physique et sportive) peut diminuer les risques de récidive.
Source : Institut National du Cancer (INCA)
À partir de Mars, je change d’adresse ; vous pourrez me retrouver au :
82 Cours Victor Hugo
33130 Bègles.
L’achat de poudre de protéines ou de compléments alimentaires dans une boutique vous expose à un faible risque de dopage, les achats sur internet présent un risque plus important.
Pour assurer les sportifs du respect de la législation en vigueur, la norme AFNOR NF V94-001 garantit l’absence de dopants publiés dans la liste de l’Agence Mondiale de Lutte Contre le Dopage et fait l’objet d’une révision régulière.
Le phénomène du « stress », ce mot valise omniprésent dans notre société de performance et de burn-out, recouvre plusieurs éléments.
Pour faire simple c’est un ensemble comprenant :
Et ce stimulus peut être de plusieurs ordres : conditions de vie, pressions au travail, douleurs, sport intense, etc.
C’est est un phénomène adaptatif ponctuel qui permet de se dépasser temporairement. Le classique « fuir ou combattre », hérité de nos ancêtres, et qui permet de mettre à disposition des muscles et du système respiratoire les moyens pour affronter un défi (énergie et oxygène principalement), au détriment des systèmes digestif et reproducteurs.
Ce phénomène, s’il peut être bénéfique à court terme, produit des effets néfastes à long terme. Le cortisol modifie la production de neurotransmetteurs, provoque de l’anxiété ou des dépressions, fragilise le système immunitaire, modifie le catabolisme protéique, développe une résistance à l’insuline, modifie la répartition des graisses, augmente la sensibilité à la douleur et la liste n’est pas terminée.
Il faut aussi savoir que le stress d’un sportif de haut niveau (anticipé) qui enchaîne entraînements et compétitions est mieux géré qu’un stress inopiné (non-anticipé) ou qu’un stress récurrent au travail.
Lorsque c’est possible, commencer par travailler sur les causes du stress est une évidence. Malheureusement ce n’est pas toujours réalisable à court ou moyen terme.
Néanmoins, comme pour la douleur, la dimension adaptative du stress est à prendre en compte. Si le stress perdure trop longtemps, la diminution des capacités physiques et mentales évoluera vers un état qui obligera à s’arrêter.
En attendant que la source du stress soit supprimée, la solution sera de travailler sur l’organisme pour moduler sa réponse.
Plusieurs niveaux d’actions, complémentaires, sont possibles :
Il est important de bien comprendre la différence entre « complémentation » et « supplémentation » :
De manière générale, les vitamines hydrosolubles sont évacuées dans les urines donc ne sont pas censées causer de survitaminose, contrairement aux vitamines liposolubles qui sont stockées dans l’organisme (par exemple dans le foie) ; les conséquences peuvent être diverses et sérieuses.
D’autres nutriments peuvent également poser des problèmes en cas de surdosages, par exemple les antioxydants qui peuvent engendrer des déséquilibres dans la balance oxydants-réducteurs ou augmenter les risques de cancers en cas de prises massives et régulières.
Quelques limites sur la consommation de compléments alimentaires ont fait l’objet de publications scientifiques :
« L’Esprit Sorcier », la chaîne YouTube de « C’est pas Sorcier » nous parle de congélation, de produits frais, de conservation et plus généralement de la chaîne du froids.
Si vous voulez perfectionner vos connaissances sur le sujet, le découvrir ou l’approfondir, le livre « La chaîne du froids – 60 clés pour comprendre » est fait pour vous.